J'arrivé à Rioahacha en fin d'après midi, ce n'est qu'un étape pour atteindre Cabo de la Vela (qui se traduit littéralement par "cap de la voile").
A l'auberge je rencontre 2 allemandes (encore ! il y en a partout !), nous décidons de partir ensemble le lendemain matin par nos propres moyens (bien moins cher que de réserver un tour organisé par l'auberge).
1 heure de colectivo (sorte de taxi partagé) nous emmène à Uribia. De là nous prenons une Jeep pour une traversée du désert qui durera 2h30. Assez éprouvant, on s'est bien fait secoués !
En ce qui me concerne, c'est la première fois que je vois un désert. Et ce qui me marque le plus, c'est de voir des tribus d'indigènes amérindiens (les wayuu) qui vivent là au milieu de nulle part.
Lorsque nous arrivons à Cabo de la Vela, l'ambiance est surréaliste, limite village fantôme. D'un côté on découvre un petit village de pêcheurs, une mer plate comme un lac malgrè un vent important qui se lève tous les jours à la mi-journée et qui fait le bonheur d'une école de kitesurf qui s'est installée là, on ne sait trop comment. De l'autre le désert que nous avons traversé.
En fin de journée nous grimpons jusqu'au Pilon de Azucar d'où nous pouvons admirer tout ça, une vue magique !
Les filles décident de repartir le lendemain, moi je reste un jour de plus. J'en profite pour me faire plaisir en mangeant du homard (10 euros !).
Le retour en Jeep a été aussi mouvementé, on était serrés comme des sardines et j'ai fait une bonne partie du trajet avec une petite fille wayuu sur les genoux :) La maman ne pouvant pas tenir seul ses 4 enfants, tous aussi mignons les uns que les autres.
Photos : https://flic.kr/s/aHskHxAWmY